Afrique du sud

Arrivée mouvementée. Alors qu'on nous avait garanti un bateau direct (St Nazaire->Le Cap), un changement de dernière minute le fait passer par Southampton, avec transbordement de PassePartout sur un autre cargo.

Du coup il est en retard et nous devons attendre plusieurs jours au Cap

avant de le récupérer ......... abîmé (ailes avant enfoncées, face arrière éclatée et délaminée, placards intérieurs effondrés) ! 

Nous voilà donc obligés de passer deux semaines pour trouver un carrossier travaillant aussi le polyester, réparer l'intérieur nous-mêmes, batailler pour le remboursement, etc .....

Heureusement que nous sommes dans un pays organisé avec des gens compétents.

 

Cette prise de contact particulière nous donne le temps de nous documenter sur ce grand pays composé de zones géographiques très différentes, du désert (Kalahari) aux zones tropicales humides (côte sud-est) en passant par le climat méditerranéen (région du Cap) et les hauts-plateaux ensoleillés mais pas trop chauds (Johannesburg,...).

La flore et la faune sont à l'image de cette diversité, et les changements de paysage, de cultures, de relief ..... sont permanents. Un vrai plaisir.

 

De plus les nombreux Parcs, disséminés sur tout le territoire, sont un régal absolu: bien organisés, pistes entretenues, 

pas chers, avec tous les animaux possibles, un vrai paradis dont nous ne nous lassons pas ! A tel point que sur les neuf mois passés en Afrique du sud, nous en passons la moitié dans les Parcs à admirer les animaux et profiter de la vie !               

Diversité également dans la population; arrivés en 1997, soit peu de temps après la fin de l'apartheid (1991), nous constatons que ce dernier est encore très prégnant, dans les paysages (quartiers résidentiels blancs et townships pour les noirs) mais surtout dans les têtes. De nombreux blancs sont encore extrémement racistes et nous avons quelques occasions d'être confrontés à leur bêtise et leur paranoïa (et pourtant nous sommes blancs). Côté noirs, nombreux sont ceux qui n'ont pas encore intégré qu'ils ont les mêmes droits et se comportent encore en inférieurs.

Mais nous n'avons jamais eu le moindre problème du fait de notre couleur. Et pourtant nous nous promenons partout, y compris dans les régions (ici le Transkei) où la plupart des blancs ne vont pas car "c'est dangereux",               

ou même, après nous être égarés, dans le bidonville d'Alexandra à Johannesburg, où jamais un blanc ne va; des centaines de regards étonnés nous accompagnent, mais pas un seul mauvais geste à notre égard.

Et entre notre premier séjour en 1997 et notre départ en 1999, nous constatons de petites différences: à la sortie de l'école les enfants commencent à se mélanger, le discours des blancs évoluent au fur et à mesure qu'ils réalisent certaines choses, etc ....

Mais il faudra probablement une ou deux générations pour que les choses se normalisent. Espérons que tout se passera bien car ce pays est tellement beau qu'un mauvais virage serait dommage pour tous ses habitants.

 

La réparation effectuée, nous visitons le pays:

l'ouest,           

avec entre autres les vignobles de Franshoek, le 'coin des Français',

le sud, avec nos premiers animaux africains,            

le Cap de Bonne Espérance et le Cap des Aiguilles

(point le plus au sud du continent),           

le nord-ouest, avec le Parc d'Augrabies,

      et le Kalahari      

le centre, avec d'autres Parcs et paysages,           

 

et aussi le piège à touristes Botshabelo ou l'extra-ordinaire Sun City.

(un Las Vegas au milieu de nulle part que nous squattons plusieurs jours)

Nous visitons aussi les pays de la région (Swaziland, Lesotho, Mozambique, Namibie, Botswana), revenant de temps en temps en Afrique du sud pour les papiers (visas, renouvellement de notre Carnet de Passage en Douane qui est d'ailleurs plus facile et rapide ici qu'en France), la santé (un peu de kiné pour le mollet fragile de Jean-Yves qui a réchuté suite aux LONGUES heures à vitesse constante sur les routes du Botswana), la mécanique (changement des amortisseurs explosés en Namibie et installation d'un régulateur pour protéger le mollet défaillant), etc ....

A chaque fois, nous profitons de ce pays facile (ainsi pas besoin d'assurance pour le véhicule car une taxe de quelques centimes par litre de carburant permet à tout le monde d'être assuré) ... et de ses Parcs.

Nous montons ensuite jusqu'au Kenya, avant de faire demi-tour et de revenir en Afrique du sud.

 

Nous terminons ce voyage en passant plus d'un mois sans sortir du Parc Kruger, alternant l'observation des animaux et l'organisation de notre retour et celui de PassePartout en bateau, afin d'allier l'utile à l'agréable !

Et avant de prendre l'avion, une petite plongée au milieu des requins à Aliwal shoal complète la découverte de la faune locale !

 

(cliquer sur l'image pour une vidéo)    

 

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