Niger

Après le climat et les paysages tropicaux du Ghana, du Togo et du Bénin, ceux du Niger apportent un changement certain. Car le Niger est avant tout un pays de désert.

 

Et il y a des détails qui ne trompent pas, comme le Golf de Niamey (à droite, un 'green').              

Même si au sud, c'est encore assez vert,     

d'autant plus que nous arrivons en même temps que les pluies,              

qui font véritablement verdir le désert,

(quelques jours avant, ici, le sol de sable était jaune ! )

et que le fleuve Niger est en crue.   

En tout cas les routes sont généralement en bon état et les contrôles routiers fréquents (comme au Mali) ne sont pas un problème car le contact est agréable avec les policiers et les gendarmes, comme il l'a été avec les douaniers. D'ailleurs les gens sont en général sympas, et il y a peu de 'donne-moi cadeau'.

A Tahoua, nous buvons un verre et discutons avec un jeune policier. Il est très content d'avoir été formé par la France (ça change des rengaines habituelles où la France est coupable de tous les maux) et remercie les français de lui avoir appris le rôle d'un policier, à savoir assister la population. Il faut dire qu'en Afrique de l'ouest, les hommes portant un uniforme ont en général tendance à penser que c'est le moyen de soutirer de l'argent à la population !

Il nous explique que la France a aussi payé les matériels (véhicule, talkie-walkies,...), mais que si les fonctionnaires sont désormais régulièrement payés, ils doivent acheter leurs uniformes. Lui a acheté une tenue kaki au marché, et a fait faire ses galons par un tailleur.

Ce soir là nous regardons la télé et la trouvons plutôt meilleure que dans les pays voisins. Le Niger serait-il sur la bonne route ?

 

Encouragés par ce 'BON VOYAGE' de taille respectable,

nous continuons la route,               

jouant notre rôle habituel d'aimant à chaque arrêt,

passons dans des zones nettement plus arides,

et arrivons finalement à Agadez, porte du désert.

D'ici partent de nombreux camions chargés d'émigrants qui fuient leurs pays, en rêvant de l'Europe, sans vraiment savoir ni ce que va être le voyage, ni ce qu'est l'Europe dont ils rêvent.

Pendant notre séjour nous entendons à la radio qu'un camion est tombé en panne dans le désert: 26 survivants, 100 morts.

Il faut dire qu'ici, il fait vraiment chaud.

Nous ne restons que deux jours à Agadez, à découvrir cette ville perdue au nom mythique.

Nous achetons quelques articles touareg fabriqués dans une coopérative, souvenirs d'autant plus sympas que nous pouvons voir la femme targuia qui a fabriqué ces objets. Et nous apprenons qu'ici les objets métalliques sont fabriqués en fondant des pièces de monnaie ou des douilles de cartouches.

 

Et nous nous arrêtons là, car la traversée du Sahara n'est pas au programme; ça nous plairait pourtant mais PassePartout n'est pas adapté et en face Algérie et Lybie ne sont pas les pays les accueillants en ce moment. Une autre fois,  insh'allah !

 

 

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