Togo

Après une nuit humide et chaude (encore 31°C à minuit et le soleil chauffe dès 6:00), nous quittons le Burkina pour une visite du Togo. Au nord les gens sont sympas et nous avons même la chance, en passant dans le pays Tamberma, de croiser un cycliste qui nous invite gratuitement (un événement !) à visiter son 'tâta'.

 Une bien belle rencontre et une visite étonnante. Et lorsqu'à la fin nous offrons des peluches aux enfants, ils sont un peu surpris (ils ne connaissent pas) mais les adultes s'en amusent et rigolent beaucoup !

Nous poursuivons LA route vers le sud à travers les plantations de tecks aux grandes feuilles          

puis nous atteignons des collines verdoyantes      

où la végétation est luxuriante grâce au climat tropical humide.

Un arrêt de quelques jours au monastère de Dzogbegan car les mécréants que nous sommes apprécient beaucoup les monastères, surtout en Afrique: toujours situés dans de beaux endroits, ils sont propres, calmes, on est bien accueillis, on n'y subit pas les sollicitations quasi-permanentes ailleurs, et en discutant avec les moines nous apprenons beaucoup de choses sur le pays. De vrais hâvres de paix où nous allons dès que possible.               

Mais ces moines retirés ont une concurrence (anglo-saxonne surtout) beaucoup plus agressive et visible :               

Arrivés sur la côte à Lomé, le climat est moins chaud (plus de 30°C quand même) mais avec l'humidité ambiante nous sommes moites en permanence et à cause du sel de la mer (très) proche, tout est poisseux dans PassePartout.

Mais il faut rester près de la capitale quelques temps pour régler des problèmes de visas et d'argent, communiquer avec la France, changer les batteries qui n'ont pas supporté les derniers mois de chaleur, etc....

 

L'occasion aussi de faire une grande lessive, avec séchage à la manière des blancs,              

et non à l'africaine:

Dernière chose à faire, changer un roulement de roue fatigué. Cette opération simple chez nous prend ici plusieurs jours: ils faut trouver un garage avec quelqu'un qui comprenne le problème (dans un des garages, je ne suis pas encore sorti de PassePartout que les mécanos soulèvent déjà l'arrière, sans savoir pourquoi je suis là). Puis il faut une presse (rare), avec les accessoires permettant de démonter le roulement (encore plus rare). Finalement je trouve l'oiseau rare, démonte moi-même l'arbre car le mécano ne sait pas faire (!) et le donne au patron. Mais pendant que je range mes outils (car ceux du garage.....), les mécanos ignorent royalement la presse et attaquent au marteau+burin en massacrant le roulement ! Je suis fou de rage mais il est trop tard ! Une fois le roulement remonté, nous quittons le garage.... et revenons 5 minutes plus tard, car il y a un petit bruit bizarre.

Mais malgré de nombreux démontages durant les semaines suivantes, impossible de trouver l'origine du bruit. Jusqu'au jour où la catastrophe arrive, deux mois plus tard, au Burkina !

 

Pour se remettre un restaurant s'impose. Et celui-ci a même une carte:

Malheureusement RIEN de ce qui est marqué sur la carte n'est disponible !!!

 

C'est l'Afrique patron !

 

 

Plus de photos ICI