Ce pays figure dans le peloton de tête de nos pays préférés.
Contrairement aux autres pays d'Afrique noire que nous avons vus, où il y a quelques riches et une multitude de miséreux, le Zimbabwe est le seul où nous voyons une classe moyenne instruite et compétente. Dans les rues des voitures 'normales', et non une juxtaposition de 4x4 luxueux et de taxis pourris. Dans les magasins des journaux de toutes sortes sont en vente, avec des acheteurs pour les lire. Dans les entreprises, des noirs occupent des postes d'encadrement et pas uniquement des postes subalternes.
Ainsi je discute un jour de politique étrangère avec les mécanos qui changent les mâchoires de frein !
alors que dans les autres pays il faut surveiller pour empêcher que le mécano ne fasse n'importe quoi, voire faire le travail à sa place. Et même dans les campagnes, on peut échanger normalement avec les gens.
Vraiment une très agréable surprise, comme pour les autres voyageurs rencontrés, dont certains envisagent même de s'installer ici. Il faut dire que le Zimbabwe bénéficie en plus d'un climat agréable grâce à l'altitude (autour de 1200-1500 m).
Agréable pour le touriste également, grâce à quelques jolis points d'attraction, comme le Grand Zimbabwe, seul site historique d'Afrique noire constitué de monuments en pierre,
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et surtout bien sûr les chutes Victora, les plus grandes du monde.
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Les zimbabwéens étant de très bons sculpteurs, dont l'art est reconnu au-delà des frontières, le plaisir de l'œil est complet (et pas seulement car il y a aussi des vignobles)
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Et cerise sur le gâteau les infrastructures sont bonnes
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et les parcs nationaux, à l'instar de ceux d' Afrique du sud, sont entretenus, riches en vie sauvage et bon marché. Nous nous éclatons vraiment à les découvrir et à savourer la vie facile en regardant les animaux sauvages,
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à commencer par les vervets qui nous offrent de bonnes parties de rigolades
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Et PassePartout aussi profite, parfois des éléphants, parfois des jacarandas et autres flamboyants !
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Malheureusement il semble que la malédiction des chefs d'état africains doivent frapper partout, même au Zimbabwe. Son président, MUGABE, que la population admirait comme moteur de l'indépendance, refuse de s'en aller, ce que tous souhaitent désormais. Il faut dire qu'il a engagé l'armée zimbabwéenne en RDC, pour profiter des richesses de ce pays en guerre.
Pendant notre séjour des manifestations ont lieu et sont sévèrement réprimées. MUGABE et sa clique essaient alors, pour se maintenir, de provoquer une guerre civile en dressant les gens les uns contre les autres, en particulier en désignant à la vindicte populaire les blancs (zimbabwéens) qui vivent ici. Malgré les exactions pratiquées par des nervis et les emprisonnements, cela ne prend pas et la population réclame toujours son départ.
Mais MUGABE s'obstine et en quelques années fait passer le Zimbabwe de pays développé à pays pauvre où la nourriture manque. Pauvres habitants !
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