Norvège

Voisine de la Suède avec laquelle elle partage une longue frontière, la Norvège est pourtant très différente. Ici pas de succession lacs-forêts forêts-lacs, excepté dans le sud. Mais plutôt des collines, des montagnes et des plateaux enneigés (même en été), tous ces reliefs étant profondément entaillés par les majestueux fjords.

La Norvège a cependant un point commun avec ses voisines (Suède, Finlande): les prix. Tout est ici très cher, même le carburant (alors que la Norvège a beaucoup de pétrole). Nous avions fait des provisions avant la Scandinavie, en nous sentant un peu ridicules. Mais une fois sur place, nous regrettons de ne pas en avoir fait plus !

Venant de Suède, nous arrivons à Oslo. Une des attractions est le parc de sculptures de Vigeland qui montre le naturel scandinave, bien loin de la pudibonderie anglo-saxonne: les personnages nus, de tous les âges, y sont représentés dans des scènes cocasses ou émouvantes.

A Oslo l'eau est partout présente, et les bateaux, des plus petits au plus grands, sillonnent cet entrelac de bras de mer. 

Notre visite s'effectue en partie sous la pluie, car ici l'eau, sous toutes ses formes: mer, lacs, nuages, neige, glace, torrents, cascades, est omniprésente. Le jour où la Norvège n'aura plus de pétrole, elle pourra toujours vendre de l'eau.

Ainsi Bergen est une jolie ville, mais a un inconvénient: il y pleut 300 jours par an ! Le prochain qui dit qu'il pleut toujours en Bretagne ........

Et au marché on trouve des crustacés énormes qui font envie aux bretons que nous sommes; mais comme la plupart des touristes, nous nous contentons de les prendre en photo car on a beau le savoir, ça fait toujours un choc quand on regarde les prix.

Encore de l'eau, cette fois dans un glacier au pied duquel nous passons deux jours; c'est étonnant de se dire que la glace 'coule' comme une rivière et pourtant on le constate bel et bien. Sans compter les craquements qui accompagne ce mouvement.

Nous croisons régilièrement des camping-cars et sommes surpris de constater que certains n'hésitent pas à aller au Cap Nord (et re-descendre) en trois semaines. Soit environ 300 km par jour, sur des routes où la vitesse est impossible. C'est vraiment inconcevable pour nous. Comme l'est la promiscuité que recherchent certains camping-caristes, surtout les allemands. A croire que leur mot d'ordre est 'GROUPIR'. Pénibles, pénibles,...

 

Plus au nord, on arrive dans le pays des fjords que nous voyons le plus souvent sous une chape grise de nuages lourds. A la longue il s'en dégage une atmosphère un peu oppressante, car on se sent écrasé par cette nature rude et lourde de menaces.                    

 

Pour avancer, il faut faire de longs détours, prendre des bacs, traverser des tunnels (très nombreux et très longs), et surtout passer son temps à monter-descendre. La conduite n'est pas vraiment de tout repos. Heureusement les haltes photos sont nombreuses, comme devant le panneau Cercle Arctique.

Un petit tour aux îles Lofoten 

avant la Laponie, domaine des lacs gelés, des rennes et des élans,

  où se trouve le point le plus septentrional de l'Europe continentale,

le Slettnes Fyr (phare), sur la péninsule de Nordkinn.

Car contrairement à ce que beaucoup pensent, le point le plus au nord n'est pas le Nordkapp (Cap nord) qui, non seulement est sur une île, mais en plus n'est même pas le point le plus au nord de cette île (c'est le Knivskjellodden)!

  

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