Le GPS est un outil devenu tellement commun qu'on oublie parfois qu'il est apparu il y a à peine vingt-cinq ans et qu'il était quasi inconnu du grand public il y a quinze ans.
Notre premier GPS fut le premier des GPS grand public, l'ancêtre, le Pyxis de Sony,
qui fait aujourd'hui pâle figure par rapport à ses successeurs: lent, limité à 4 satellites, pas de cartographie, il était surtout destiné aux marins et aviateurs qui maîtrisaient les tenues de cap, écarts de route et autres latitude/longitude.
Sont ensuite apparus des outils plus petits, plus précis, captant plus de satellites (12 aujourd'hui), mais l'évolution majeure a eu lieu avec l'intégration de cartographies et le calcul d'itinéraires. Car beaucoup de gens ne réalisent pas qu'il y a dans les GPS d'aujourd'hui trois outils en un:
* le GPS proprement dit qui permet seulement de savoir où on se trouve;
* un lecteur de cartes qui affiche une carte et positionne sur celle-ci le point calculé par le GPS;
* un algorithme de calcul de routes qui indique comment aller de A à B.
Et ce dernier module n'est pas le moins sophistiqué, tant ses algorithmes sont complexes.
* le GPS proprement dit qui permet seulement de savoir où on se trouve;
* un lecteur de cartes qui affiche une carte et positionne sur celle-ci le point calculé par le GPS;
* un algorithme de calcul de routes qui indique comment aller de A à B.
Et ce dernier module n'est pas le moins sophistiqué, tant ses algorithmes sont complexes.
Ce rappel étant fait, la question est: le GPS est-il indispensable pour un voyage ?
Pendant des années nous avons voyagé sans GPS, avec une simple carte routière, et n’avons jamais eu de problème. Mais c’était en Europe, au Proche-Orient et en Afrique, tous lieux pour lesquelles il existe de bonnes cartes (les Michelin étant pour nous les plus précises et les plus fiables).
En Amérique du sud, c’est une autre histoire. Il existe bien des cartes papiers de l'ensemble mais l’échelle au 1/4000000 est énorme: 1 mm représente 4 km. On ne voit donc aucun détail, ni même les routes moyennes. C’est donc utile uniquement pour avoir une vue d’ensemble et décider des grandes lignes du voyage. Certes il existe des cartes à échelle plus réduite par pays, mais pas pour tous les pays et presque toujours à des échelles encore trop grandes.
En Amérique du sud, c’est une autre histoire. Il existe bien des cartes papiers de l'ensemble mais l’échelle au 1/4000000 est énorme: 1 mm représente 4 km. On ne voit donc aucun détail, ni même les routes moyennes. C’est donc utile uniquement pour avoir une vue d’ensemble et décider des grandes lignes du voyage. Certes il existe des cartes à échelle plus réduite par pays, mais pas pour tous les pays et presque toujours à des échelles encore trop grandes.
Et si on achète toutes les cartes papiers les plus récentes, l’addition commence à être conséquente.
D'autant plus qu'il existe aujourd'hui des cartes numériques pour l’ensemble de la planète. Il suffit de les télécharger (légalement) sur son ordinateur, puis de les installer sur son GPS. Certes il faut faire le tri parmi les innombrables sites qui proposent de telles cartes. De plus, il faut souvent s’inscrire préalablement sur les sites en question (parfois payants). C’est un peu fastidieux et il vaut donc mieux le faire tranquillement à la maison avant le départ.
REMARQUE:
Pour des non-informaticiens, le travail consistant à rechercher sur internet les cartes, les télécharger, les mettre aux bons formats (pour BaseCamp et pour le GPS) et les installer sur le GPS avec des noms facilement identifiables n'est pas très facile et prend BEAUCOUP de temps.
Ayant eu plusieurs demandes, je propose à ceux qui le souhaitent la fourniture de cartes mémoire micro-SD prêtes à l'utilisation (tous pays, cartes standard ou Topo).
Pour ceux qui veulent le faire eux-mêmes, cela nécessite quelques compétences et prend beaucoup de temps mais ces cartes, même si elles ne sont pas toutes de même niveau, contiennent énormément d’informations. Les routes bien sûr mais aussi beaucoup d’autres choses (camping, stations-services, restaurants, hôpitaux, ....).
Ces cartes étant le résultat de projets libres (avec donc de nombreux bénévoles œuvrant pour la collectivité), elles ne sont pas standardisées ni fiables à 100%. Mais à l’expérience on se rend compte que le travail accompli est en général remarquable et plus que suffisant. Et la fiabilité des cartes du commerce n'est de toute façon pas meilleure.
Certaines cartes existent même en version ‘avec courbes de niveaux’, utiles pour préparer un itinéraire et voir le relief.
Ces cartes n’étant conçues que pour les GPS de la marque GARMIN, il faut acquérir un modèle de cette marque (pas besoin d’en prendre un avec cartographie, à moins de vouloir l’utiliser aussi en Europe). A noter que pour le prix du matériel on aura aussi une suite de logiciels, GARMIN proposant sur son site des logiciels gratuits qui permettent de:
* installer sur l’ordinateur les cartes téléchargées préalablement;
* installer sur l’ordinateur des fichiers de points d’intérêts (POI) trouvés sur internet;
* visualiser sur l’ordinateur ces cartes et POI;
* mettre à jour le GPS (logiciel interne);
* copier sur le GPS les cartes et POI;
* créer et enregistrer sur l’ordinateur des routes, POI, etc.....
* recopier de l’ordinateur vers le GPS ces données;
* recopier du GPS vers l’ordinateur les points enregistrés sur la route et les tracés (il suffit que le GPS soit allumé quand on roule pour qu’il enregistre le chemin parcouru, qu’on peut ensuite recopier sur l’ordinateur, et même visualiser sur GoogleEarth).
* installer sur l’ordinateur des fichiers de points d’intérêts (POI) trouvés sur internet;
* visualiser sur l’ordinateur ces cartes et POI;
* mettre à jour le GPS (logiciel interne);
* copier sur le GPS les cartes et POI;
* créer et enregistrer sur l’ordinateur des routes, POI, etc.....
* recopier de l’ordinateur vers le GPS ces données;
* recopier du GPS vers l’ordinateur les points enregistrés sur la route et les tracés (il suffit que le GPS soit allumé quand on roule pour qu’il enregistre le chemin parcouru, qu’on peut ensuite recopier sur l’ordinateur, et même visualiser sur GoogleEarth).
Bref un ensemble complet et cohérent.
NB: il est possible, et TRES conseillé, de mettre dans son GPS une carte supplémentaire (mini-SD) afin d’augmenter la mémoire disponible. Avec une 8 Go on peut avoir en permanence de nombreuses cartes, et choisir ensuite sur le GPS celle qu’on veut activer.
Sur Mac la suite logicielle Garmin est composée de Garmin Express, MapManager, MapInstall, MapUpdate, POILoader et surtout BaseCamp.
Ce dernier est celui qui permet de visualiser sur le Mac les cartes et de transférer les données dans les deux sens. L’avantage d’avoir les cartes sur ordinateur est qu’on travaille sur un plus grand écran que celui du GPS, qu’on voit beaucoup plus de choses (le GPS n’affiche pas tout en permanence), que c’est plus confortable (clavier), plus rapide, etc ....
On peut ainsi facilement visualiser le chemin parcouru (tracés),
préparer sa route,
zoomer en avant et en arrière très rapidement (trop lent sur le GPS),
et bien sûr on utilise le GPS lui-même pour suivre une route, savoir où on se trouve, etc ....
La conclusion est claire: un GPS est TRES utile. Il rend tellement de services que nous l’avons désormais en permanence au tableau de bord, et utilisons quasi-quotidiennement BaseCamp pour préparer notre itinéraire, mémoriser des points, etc.....
