Présentation : Jonathan

L'ancêtre, le précurseur, un vieux Combi VW acheté fin 1979 alors qu'il avait déjà plus de quinze ans:
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Son prix bas (nous commencions à travailler et nos ressources étaient ...disons... limitées ! ) et la réputation de solidité du moteur de la coccinelle nous avaient fait acheter ce véhicule.
Réputation confirmée par notre premier véhicule, une coccinelle. Mais si nous n'avons effectivement jamais eu de problème moteur, le circuit électrique, moribond, dût être refait à neuf, doublant quasiment la valeur du véhicule ! Un longeron, qui paraissait rouillé à l'achat, était en fait pourri, et il fallût le consolider avec fibre+résine. La quatrième, et dernière, vitesse sautait; un petit crochet dans lequel il fallait glisser le levier de vitesse remédia à ce problème. Puis un roulement de roue joua les trublions.
La bonne affaire n'était finalement pas si bonne. Cela nous servit de leçon pour le futur: on en a toujours pour son argent !
Mais peu importe, l'hiver fut consacré aux travaux: révision, renforcement, peinture:
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Puis l'aménagement intérieur: parois isolées avec du liège, banquette transformable en lit, réchaud 2 feux. Pour le froid, une glacière. Pour l'eau, un jerrycan de 10 l, un robinet à pompage manuel de bateau et un autre jerrycan pour les eaux usées. Et pour le plaisir, de jolis coussins et rideaux.
Les WC, la douche ?  Et pourquoi pas un chauffage aussi ! 


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Il ne manquait plus qu'à le baptiser. En souvenir du film qui ravivait nos envies de liberté, de dépassement de soi, de vol (aérien!), ce fut Jonathan, nom qu'il revendiqua fièrement à l'arrière (merci Yves).
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NB: pour les jeunes qui ne connaissent pas Jonathan Livingstone le goëland, voir ICI et ICI.
 
L'été venu, premières vacances avec lui. Malheureusement un caillou brisa un des pare-brise 5 km après le départ !
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Retour à la maison (ou plus exactement à notre appartement au 35° étage), réparation de fortune avec un morceau de plexiglas, et nous partîmes quand même, nous faisant expédier la pièce plus loin. Mais les pièces pour un véhicule de plus de 15 ans ne courant pas les rues, il fallût attendre, puis attendre encore le joint qui avait été oublié ! Bref nous étions au bout de la France et les vacances étaient presque finies quand le pare-brise fût enfin remplacé.
Ces divers déboires nous avaient un peu refroidis. De plus l'absence de longues vacances rendaient l'utilisation de ce genre de véhicule peu adaptée. Nous nous séparâmes donc de Jonathan fin 80 (*), en lui souhaitant bon vol, et en gardant dans un coin de notre tête cette envie de voyages terrestres en toute liberté.
Elle y resta de longues années.

(*) quand on voit l'engouement pour ce modèle aujourd'hui et les prix hallucinants atteints, nous aurions dû le garder. Cela aurait été un bon placement !